Une ville fleurie même en hiver

De mi-octobre à début décembre, les agents municipaux du pôle fleurissement plantent pensées, primevères et autres giroflées dans les bacs et massifs de la ville. L’objectif, apporter du végétal et de la couleur au cœur de la commune.

Renouveler les plantations

À l’automne, les plantes annuelles estivales commencent à décliner. L’heure est donc venue pour les jardiniers municipaux de les remplacer par des bisannuelles. Ces plantes, qui par définition disposent d’un cycle de vie de deux ans, sont utilisées comme des annuelles. Parmi celles-ci, on trouve les pensées, les primevères et les giroflées.

De la micro-motte à la plante

Les jardiniers prennent le plus grand soin de ces plantes au sein des serres municipales. Le jeune plant, acquis en micro-motte de 20 mm est élevé pendant 8 semaines jusqu’à sa plantation. En automne, 20 000 sujets sont mis en terre.

Bulbes et vivaces

À cela, s’ajoutent à l’automne la plantation de 7 000 bulbes (tulipes, narcisses, jacinthes, fritillaires, etc.) et 1 000 vivaces (mufliers, cyclamens, alstrœmères, œillets de Chine, sauges vivaces, érigérons de Karvinski, graminées, etc.) afin d’augmenter la proportion de sujets fleuris. Toute l’année, même lorsque les plantes sont défleuries, les différents feuillages des vivaces proposent ainsi une palette de couleurs originales.

Les serres municipales

Dédiées au fleurissement, deux serres municipales d’une superficie totale de 565 m² accueillent les 40 000 plants annuels (mis en terre à l’automne et au printemps) élevés par les agents municipaux. Vivaces et plantes vertes se développent quant à elles au sein d’une troisième serre de 260 m².

Arrosage

L’arrosage au sein des serres s’effectue au maximum avec de l’eau de pluie, récupérée sur leurs toits. À l’extérieur, il s’effectue avec un véhicule-citerne électrique pour les jardinières au sol et les massifs où il n’y a pas d’arrosage automatique. En raison de la forte pluviométrie, l’arrosage des massifs est faible en période hivernale.

Favoriser les échanges avec les auxiliaires naturels

Comme dans les massifs et jardinières en ville, aucun pesticide n’est utilisé dans les serres municipales qui fonctionnent selon le modèle de protection biologique intégrée. Leurs abords sont enherbés afin de favoriser les échanges avec les auxiliaires naturels (coccinelles, syrphes, etc.) et conserver le plus possible d’espaces verts en ville.