Publication d’avril 2023
Saint-Jean passionnément
Au service des Luziennes et des Luziens !
De nombreuses décisions liées au mandat municipal découlent de politiques nationales (baisse des dotations de l’Etat, augmentation du point d’indice des fonctionnaires…) ou de la conjoncture internationale (conflit ukrainien, hausse des matières premières…).
Dans ce contexte, nous faisons le choix assumé et responsable d’augmenter légèrement les taux d’imposition (+3,5%), qui n’avaient pas évolué depuis 2015 (et même baissé en 2019). Ils restent toutefois parmi les plus faibles du département.
Nous sommes également sollicités par nos partenaires institutionnels qui continueront à nous accorder des subventions, à condition que la ville fasse elle-même l’effort d’améliorer ses propres recettes.
Cette légère hausse intervient après une longue crise sanitaire où la ville a assuré toutes les subventions aux associations malgré leur moindre activité et son soutien aux commerces et aux socio-professionnels. Elle a surtout maintenu un service public de qualité au profit de la jeunesse, des familles et des aînés.
Cette année voit aussi l’ouverture de différents équipements comme le centre culturel et aménagements (rénovation du camping municipal, poste de police municipale,…), sans oublier tout ce qui concerne la proximité et le cadre de vie (rénovation de voiries et de trottoirs).
Nous l’avons dit, nous le faisons car nous aimons Saint-Jean passionnément !
Le Centre Luzien
Impôts locaux : une potion au goût amer en 2023 pour les propriétaires Luziens
Lors du vote du budget, le 9 décembre 2022, les élus du groupe Le Centre Luzien avaient eu l’occasion de dénoncer l’augmentation à venir des impôts locaux. Le Conseil municipal du 7 avril 2023 a confirmé cette tendance inflationniste.
L’occasion pour Nicolas CHARRIER, conseiller municipal, de rappeler au Maire : « lors de votre prise de mandat, en mars 2020, le montant global du produit fiscal réclamé aux Luziens était de 10 232 852€. Trois ans plus tard, en mars 2023 vous allez demander aux contribuables Luziens de débourser la modique somme de 13 307 579€. Sur 3 ans, cela représente 30% d’augmentation des prélèvements fiscaux. C’est considérable ! »
Pour Manuel de LARA, chef de file du groupe Le Centre Luzien, le discours éculé de la majorité municipale, sur la stabilité des taux pendant des années, ne fera pas passer le goût amer de la potion quand les Luziens découvriront, en septembre, l’explosion de la taxe foncière 2023 par l’effet cumulatif : revalorisation des bases (+7,1%) et augmentation des taux votés (+3,5%). Une potion qui ressemblera peut-être à de la ciguë pour des propriétaires avec de petites retraites. Malheureusement, dans un pays surtaxé et surtout surendetté, l’impôt est toujours la solution pour dépenser toujours plus à Saint-Jean-De-Luz comme à l’Agglomération Pays Basque. C’est pourquoi, les élus du Centre Luzien ont voté contre cette tartuferie fiscale !
Herri Berri
Mesure de compensation sur les meublés touristiques : seul Herri Berri est pour!
Sur la côte basque, les problèmes liés aux logements sont récurrents mais, ces dernières années, l’explosion des locations saisonnières aggrave la situation.
A Saint Jean de Luz, ce sont plus de 1000 logements (soit 10% du parc total) qui sont sortis du marché locatif « classique » à l’année.
Face à cela, la Communauté d’Agglomération Pays Basque a durci la règlementation pour encadrer les locations de meublés touristiques. Depuis le 1er mars, une mesure de compensation est mise en place à l’adresse des propriétaires (personnes physiques & morales) louant :
– leur résidence principale plus de 120 jours par an.
– leur résidence secondaire pour de courtes durées.
Ce principe de compensation consiste à transformer en logement un local non dévolu à l’habitation (bureau, commerce. .) compensant ainsi « la perte » d’un logement par la création d’un autre.
Néanmoins, cet outil doit être renforcé par d’autres mesures, notamment fiscales, incitant les propriétaires à louer à l’année.
Mrs Irigoyen et De Lara avec six élus de la majorité municipale ont eu l’occasion, en Conseil communautaire, de stopper cette dérive spéculative. Pourtant, ils n’ont pas voté cette mesure de compensation, contrairement aux 98% d’élus qui ont fait le choix de l’intérêt général. De facto, « nos » élus luziens se sont donc ainsi positionnés au service d’intérêts particuliers!
Par ailleurs, les plus de 6000 résidences secondaires luziennes, impactant aussi le marché locatif, posent un problème majeur : elles doivent faire partie de la solution!