Le courage des femmes illustré avec « La vie pas à pas ou le courage des femmes », le 8 mars

Le 8 mars, date de la journée internationale des droits des femmes, est inscrite cette année sous le thème de « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes.

La ville de Saint-Jean-de-Luz et sa médiathèque participent à cet élan avec la programmation du spectacle « La vie pas à pas ou le courage des femmes » des Editions Elea Bizi, dit et dansé par Luce Buchheit et Maud Bédiée à 18h au chapiteau Harriet Baïta.

Ce spectacle met en avant le courage des femmes : celui d’investir pleinement cet état, de l’affirmer, de vivre cette façon d’être et de mettre au monde. Les poèmes de Luce Buchheit disent le courage des femmes à travers leur élan protecteur et créateur, leur persévérance et leur patience au quotidien, les pas petits ou grands sur des chemins d’espoir, mais aussi la révolte nécessaire pour s’extraire d’un héritage patriarcal toujours actif et menaçant.

Scénographie :

Luce Buchheit dit les mots du cœur et du corps des femmes, de leur engagement dans la vie, de leur soif de transmettre vitalité, désirs et rêves pour elles, leurs enfants et le monde. La voix de Luce prend corps dans la danse de Maud Bédiée, qui entend et dit les silences, l’ineffable des poèmes. La chorégraphie de Maud se dessine entre les mots de Luce, se saisit de leur rythme, leur en donne réponse dans un dialogue. Maud devient corps dansant. La danse influe sur la voix de la poète, qui, à son tour, module le graphisme et les phrases de la danseuse. Poésie et danse s’enrichissent réciproquement, s’entremêlent, s’épousent jusqu’à devenir un seul souffle battant dans deux corps, dans deux cœurs.

Luce Buchheit

Luce Buchheit est romancière et poète. Elle a publié A Die aux Editions des Silves (2008) ; No Tahiti à La Cheminante (2010), et plusieurs livres chez Elea Bizi dont la trilogie poétique Que les feuilles s’envolent (2014), Au berceau de ses rêves (2017) et Un oiseau reviendra (2019). Depuis 2014, Luce Buchheit porte ses textes et ceux d’autres auteurs dans de nombreux spectacles ou performances, notamment Ton chant résonne encore (avec la violoncelliste ML.Tauziède et le koraliste JP. Décembri), J’attends la voix aimée/Esperando la voz amada (avec la performeuse équatorienne Maura Black), plusieurs spectacles avec la flûtiste Pascale Fauveau (La vague de la vie ou encore On pensait que la France c’était le ciel avec le groupe Boujalal). Elle entretient avec la danse un lien étroit : elle conduit avec ses poèmes les danseurs du labo Malandain lors des festivals des Ethiopiques 2016 et 2017) et fait un écho poétique à la photographe Polina Jourdain Kobycheva lors de leur exposition conjointe En corps dans le cadre du Temps d’aimer la danse 2018 à Biarritz. Luce Buchheit présente en parallèle à ce spectacle « D’un moment l’autre » avec le violoncelliste Shine dans le cadre du printemps des poètes 2022.

Maud Bédiée

Maud Bédiée est danseuse professionnelle et professeure de danse contemporaine diplômée d’Etat. Elle poursuit dans sa pratique de danse, une réflexion sur les relations entre les mots et la danse entamée dès son mémoire : « Le corps à la lisière des arts ». (Entre autres, chorégraphies « Scènes précoces » au théâtre de Strasbourg, et « Recherche de la base et du sommet » inspirée de Baudelaire et René Char, mais aussi danse-théâtre sur les droits de l’homme et du citoyen pour l’association Quetzal à Mont-de-Marsan.) Avec le Labo Malandain, Maud Bédiée a participé plusieurs fois au festival Les Ethiopiques à Bayonne, pour des improvisations dansées autour des poèmes de Luce Buchheit, d’Edouard Glissant ou Serge Pey.

Les deux artistes se sont rencontrées dans le cadre du Labo Malandain.

Spectacle gratuit.