Influenza aviaire chez les oiseaux sauvages : consignes à respecter pour éviter la diffusion du virus vers les élevages avicoles

Le virus de l’influenza aviaire circule activement dans l’avifaune sauvage présente notamment sur les côtes maritimes françaises, des Hauts-de-France jusqu’à l’Atlantique.

Selon la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques, le virus en cause (H5N1 hautement pathogène) atteint exclusivement les oiseaux et les volailles. Il n’est pas transmissible à l’Homme. La consommation de viandes de volailles, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’Homme.

Lorsqu’un oiseau potentiellement malade est repéré sur les côtes, il est demandé de ne pas intervenir, ne surtout pas toucher les oiseaux, afin de limiter le risque de propagation du virus qui contaminerait un plus grand nombre de volatiles.

Afin de protéger les élevages avicoles, il est indispensable de respecter les mesures suivantes.

Consignes générales

  • L’environnement de vie des oiseaux sauvages peut être contaminé, rester sur les chemins balisés
  • Ne pas s’approcher, ne pas nourrir les oiseaux sauvages
  • Éviter tout contact avec des oiseaux sauvages, y compris leurs plumes ou déjections
  • Ne pas ramasser des oiseaux sauvages y compris s’ils sont affaiblis ou blessés (les centres de soins ne prennent plus en charge les oiseaux marins par mesure de précaution sanitaire), ne pas les emmener dans un cabinet vétérinaire
  • Après votre promenade dans la zone littorale, changez de tenue et de chaussures (à nettoyer avec un détergent liquide type lave-vaisselle et désinfecter avec une solution javellisée), impérativement si vous devez vous rendre dans un élevage de volailles ou une basse-cour

Si vous constatez la présence d’oiseaux sauvages morts

  • Ne pas toucher les cadavres d’oiseaux, ne pas s’approcher
  • Un signalement doit être fait si la mortalité concerne au moins :
    • 1 cadavre d’oiseau marin (fou de Bassan, goéland, mouette, sterne…)
    • 1 cadavre d’anatidé (oie, canard, cygne)
    • 1 cadavre de rallidés (foulque, râle…)
    • 1 cadavre d’échassier (limicole, héron, aigrette…)
    • 1 cadavre de rapace
    • 3 cadavres d’autres espèces dans un rayon de 500 m, dans un pas de temps de 7 jours)

Contact

Direction départementale de la Protection des Populations des Pyrénées-Atlantiques DDPP
05 47 41 33 80

Office Français pour la Biodiversité OFB
Service départemental des Pyrénées-Atlantiques
05 59 98 25 77