Terrain synthétique de Kechiloa : caractéristiques techniques

La Ville de Saint-Jean-de-Luz a entrepris la réalisation d’un terrain synthétique pour la pratique du football à 11 et à 8 au stade Kechiloa. Phases du chantier. Entretien. Économies d’énergie. On vous explique les aspects techniques de ces travaux.

Un chantier de 3 mois

Depuis le 7 juillet et jusqu’au 3 octobre, c’est un nouveau terrain de football qui est en train de voir le jour au stade Kechiloa. Ce chantier se décompose en différentes phases :

  • Du 7 au 18 juillet : terrassement et reprofilage (aplanissement) du terrain,
  • Du 30 juillet au 8 août : traitement du terrain contre les remontées d’humidité. Il s’agit d’une phase déterminante du projet pour éviter les dégradations futures,
  • Du 11 au 29 août : mise en œuvre du réseau de drainage, connecté à une cuve de récupération des eaux pluviales et installation de la cuve,
  • Du 18 au 29 août : réalisation de la couche de fondation en matériau recyclé, c’est à dire la plateforme qui va recevoir le revêtement final en fibre synthétique,
  • Du 8 septembre au 3 octobre : réalisation de la couche de souplesse (gazon synthétique à partir de fibres recyclées) et ajout d’un complexe de sable et de billes de liège pour le confort des joueurs,
  • Du 8 septembre au 3 octobre : mise en place des équipements : buts, filets pare-ballon, main courante périphérique, clôture,
  • Du 22 septembre au 3 octobre : traitement des allées périphériques du terrain,
  • Du 22 septembre au 3 octobre, en parallèle de ces travaux : remplacement de l’éclairage existant (sodium) par un éclairage LED.

Zoom sur l’aspect environnemental du projet

Le terrain synthétique permettra d’économiser la ressource en eau. En effet, sa mise en place entrainera la suppression du dispositif d’arrosage du terrain, permettant d’économiser la ressource en eau (gain estimé de 3 000m3/an).

De plus, la mise en œuvre d’une cuve de récupération des eaux de drainage, enterrée en bordure de terrain, permettra de récupérer l’eau de pluie. Sa capacité de 100m3 permettra de fournir de l’eau aux services de la ville (propreté, espaces verts) pour lesquels l’eau de pluie peut être privilégiée à l’eau potable.

Ce terrain synthétique n’appellera pas non plus de travaux d’épandage de fertilisant, de plantation de semis ou tonte.

Enfin, le remplissage du terrain synthétique avec une fibre naturelle et écologique comme le liège, permettra d’offrir une surface plus fraiche et plus confortable pour les joueurs.

Entretien courant

Ce nouvel équipement demandera un entretien régulier avec différentes opérations telles que :

  • Passage d’une brosse mécanique hebdomadaire pour redresser les fibres du terrain synthétique,
  • Réassort biannuel des billes de liège des zones les plus sollicitées – rond central, points de penalty, lignes du gardien de but, points de corner,
  • Décompactage de la couche de souplesse, tous les 2 ans, à l’aide d’une machine qui prendra en profondeur la couche de sable et de billes de liège, la retirera, avant d’étaler une couche neuve de ce même complexe. Cet entretien sera accompagné d’un nettoyage et d’un redressage des fibres.

Le plan de financement prévisionnel

Transformation du terrain de football engazonné en terrain synthétique et passage de l’éclairage en led (stade Kechiloa)

Dépenses en € HT  
Travaux 1 094 783
Honoraires – Maîtrise d’œuvre 37 800
Honoraires divers 2 625
Frais d’insertion 5 000
Total en € HT 1 140 208
Recettes attendues   Montant en €
Cofinanceur Taux d’aide
État – DSIL 2025 26% 300 000
CAPB 36% 407 860
Total subventions 62% 707 860
Autofinancement commune en € HT 38% 432 348