La ville de Saint-Jean-de-Luz a dévoilé dimanche 2 novembre 2025 la sculpture commandée à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance Maurice Ravel. Ceci en hommage au génie musical du compositeur né à Ciboure.
L’année 2025, 150e anniversaire de la naissance de Maurice Ravel, a été l’occasion pour les Villes de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, avec le Syndicat de la baie et le CIAP les Récollets Errekoletoak, de rendre un vibrant hommage à l’illustre compositeur né au bord de la Nivelle à Ciboure.
L’événement débuté le 7 mars, date symbolique en référence au jour de sa naissance, a proposé tout le long de l’année une programmation culturelle ambitieuse déclinant musique, avec en point d’orgue le Festival Ravel, expositions, théâtre, conférences ou encore arts circassiens.
Il s’est achevé dimanche 2 novembre avec deux rendez-vous : le Spectacle « Ravel, entre rêves et notes » à 17h salle Tanka, au Centre culturel Peyuco Duhart et, à 12h, le dévoilement d’une sculpture commandée par la ville de Saint-Jean-de-Luz en hommage au compositeur.
Une œuvre d’art acquise en hommage à Maurice Ravel
La célébration des 150 ans de la naissance de Maurice Ravel a offert à Saint-Jean-de-Luz l’occasion de réaffirmer son lien profond avec l’un des plus grands compositeurs français. L’acquisition et l’installation d’une sculpture en hommage à son génie musical, sur le square Dunant en face de sa maison natale, marque la reconnaissance de la ville envers un héritage culturel d’exception.
Une consultation a ainsi été lancée au printemps dernier avec pour objectif de créer une œuvre en lien direct avec le compositeur, sa musique, son héritage et sa ville d’adoption, Saint-Jean-de-Luz.
L’artiste sculpteur Romain Tiercin a été retenu pour cette mission.
L’artiste Romain Tiercin
L’artiste retenu, Romain Tiercin, installé en Ariège, a été particulièrement sensible à ce projet.
Je suis violoncelliste à mes heures perdues ; j’ai baigné dans la musique toute ma vie. Elle m’a aidé à développer mon sens artistique car je suis devenu sculpteur plus tard, en 2020
explique le sculpteur
Le sculpteur, connu pour ses œuvres monumentales en bronze et en bois, a tenu à rendre Maurice Ravel plus contemporain. Il ne voulait pas faire un simple buste posé sur une sellette en béton. Il a reconstitué une portée de musique, comme une spirale bien ancrée au sol et qui pointe ensuite vers le ciel pour symboliser la musique de Ravel qui transperce le temps.
Romain Tiercin aime travailler le bronze et le bois.
Pour cette œuvre, j’ai choisi l’inox pour ce qui est de la portée de musique et le bronze pour les notes et le buste. On retrouve mes marqueurs. J’aime jouer avec le vide, la légèreté. J’aime les œuvres aériennes, tout en finesse. Cette œuvre est, selon moi, davantage une composition architecturale. Je suis très flatté de la confiance que m’accorde la mairie pour cette création
précise l’artiste qui expose en France et à Monaco
Intermède musical
L’école de musique a participé à l’événement. Deux musiciens de l’école de musique (Kozue Kobayashi, professeur de piano de l’école de musique municipale et son élève Julen Lalanne) ont interprété trois extraits de « Ma mère l’oye » de Maurice Ravel : « pavane de la Belle au bois dormant » (4 mains), « Laideronnette, Impératrice des pagodes » (solo Kozue) et « Le jardin féérique » (solo Kozue).



