En période estivale, le réchauffement de l’eau de mer favorise le développement de certains animaux marins ou algues.
Ces organismes peuvent se développer sur les côtes lorsque les conditions leurs sont favorables et se disperser dans les embruns comme l’ostreopsis ou être amenés par les vents, les courants comme les physalies. Certains peuvent provoquer des piqûres ou des troubles de santé.
D’autres espèces sont présentes toute l’année, comme la grande vive qui s’enfouit dans le sable.
Comment les identifier pour agir
Les animaux marins
La physalie
Cet animal marin apparenté au groupe des méduses flottant au-dessus de l’eau. Il présente une forme très caractéristique de sac gonflé d’air « flotteur » d’aspect rosé ou bleuté, flottant hors de l’eau au gré des vents et courants. Il possède des tentacules très longs et urticants responsables de brûlures cutanées très douloureuses, mais aussi parfois de signes plus graves (ex : malaise, gêne respiratoire,…).
Taille du flotteur ≈ 10 à 20 cm.
Taille des tentacules : plusieurs mètres, jusqu’à 10 m.
Certains spécimens ont été repérés début juillet au large des côtes espagnoles et depuis le 24 juillet sur certaines plages de la côte basque. Leur présence dans l’eau peut impliquer une fermeture momentanée des plages, selon l’évaluation des chefs de poste.

La méduse pélagique
La méduse pélagique est un animal marin se trouvant dans l’eau. Elle est pourvue de tentacules responsables de brûlures cutanées douloureuses.
Taille de l’ombrelle ≈ 10 à 17 cm.
En cas d’envenimation par des Physalies ou des méduses :
- Pour retirer les tentacules, appliquer de la mousse à raser (à défaut du sable sec) puis les décoller avec un carton rigide ou une carte de crédit, et rincer la peau à l’eau de mer.
- Ne pas se frotter les yeux ou les lèvres et rincer la peau à l’eau de mer.
- Dans tous les cas : ne pas frotter la peau ou la zone envenimée directement avec la main.
- En cas de malaise ou de signe autre: se rendre au poste de secours ou appeler le 15

L’anémone de mer
Cousine de la méduse ou de la physalie, elle possède également des tentacules responsables de brûlures cutanées douloureuses. Les petits individus vivent fixés sur des algues ou sur des herbes marines. Elle se rencontre plutôt dans les milieux éclairés et calmes.
Taille ≈ 5 à 20 cm.

La grande vive
La grande vive est un poisson qui s’enfouit dans le sable. Elle possède une arête dorsale venimeuse sur laquelle on peut marcher, entrainant une piqûre très douloureuse.
Taille ≈ 20 à 40 cm.
En cas d’envenimation :
- Marcher dans le sable chaud, ou approcher une source chaude de la zone de piqûre
- Désinfecter la plaie au poste de secours le plus proche.

L’algue ostreopsis
Il s’agit d’une algue non visible à l’œil nu.
Présente sur la côte basque depuis 2021, elle se développe dans les eaux chaudes et sur les littoraux rocheux. Cette algue peut former des amas sur les rochers et se décrocher lors de forte houle. Elle se disperse alors dans les embruns, aux abords des plages.
La souche Ostreopsis Ovata, est toxique pour l’homme. Elle peut entraîner des affections ORL, cutanées et respiratoires aigües (toux ou maux de gorge, nez et yeux qui coulent, saignements de nez, gêne respiratoire, maux de tête, nausées, fièvre, tremblements et douleurs musculaires).
Taille : microscopique
En cas d’alerte, il est conseillé, particulièrement pour les personnes fragiles, de ne pas s’exposer. Des messages de prévention sont diffusés aux postes de secours et sur l’application Kalilo (3 niveaux de vigilance sont mis en place : faible, modéré, élevé).
En cas de symptômes, consulter un médecin ou appeler un centre Antipoison au 05 56 96 40 80.
Une information en temps réel
L’application Kalilo diffuse une information en temps réel sur la qualité des eaux de baignade et sur la présence de l’ostreopsis ou de physalies sur les plages de la côte basque.